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Ton absence n'est que ténèbres / Jon Kalman Stefansson
Livre
Edité par Bernard Grasset ; Impr. IMPRIMERIE FLOCH - 2022
Un homme se retrouve dans une église, quelque part dans les fjords de l'ouest, sans savoir comment il est arrivé là, ni pourquoi. C'est comme s'il avait perdu tous ses repères. Quand il découvre l'inscription « Ton absence n'est que ténèbres » sur une tombe du cimetière du village, une femme se présentant comme la fille de la défunte lui propose de l'amener chez sa sœur qui tient le seul hôtel des environs. L'homme se rend alors compte qu'il n'est pas simplement perdu, mais amnésique : tout le monde semble le connaître, mais lui n'a aucune souvenir ni de Soley, la propriétaire de l'hôtel, ni de sa sœur Runa, ou encore d'Aldis, leur mère tant regrettée. Petit à petit, se déploient alors différents récits, comme pour lui rendre la mémoire perdue, en le plongeant dans la grande histoire de cette famille, du milieu du 19ème siècle jusqu'en 2020. Aldis, une fille de la ville revenue dans les fjords pour y avoir croisé le regard bleu d'Haraldur ; Pétur, un pasteur marié, écrivant des lettres au poète Hölderlin et amoureux d'une inconnue ; Asi, dont la vie est régie par un appétit sexuel indomptable ; Svana, qui doit abandonner son fils si elle veut sauver son mariage ; Jon, un père de famille aimant mais incapable de résister à l'alcool ; Pall et Elias qui n'ont pas le courage de vivre leur histoire d'amour au grand jour ; Eirikur, un musicien que même sa réussite ne sauve pas de la tristesse – voici quelques-uns des personnages qui traversent cette saga familiale hors normes. Les actes manqués, les fragilités et les renoncements dominent la vie de ces femmes et hommes autant que la quête du bonheur. Tous se retrouvent confrontés à la question de savoir comment aimer, et tous doivent faire des choix difficiles.Ton absence n'est que ténèbres frappe par son ampleur, sa construction et son audace : le nombre de personnages, les époques enjambées, la puissance des sentiments, la violence des destins – tout semble superlatif dans ce nouveau roman de Jón Kalman Stefánsson....
Coup de coeur
Un roman qu’on voudrait ne jamais finir, une saga familiale qui se déroule de la fin du XIXème siècle à nos jours. On y croise Robert Desnos, Léonard Cohen, Bob Dylan, Pablo Neruda, John Fowles, l’Islande « cette femme comment elle s’y prend pour changer les aliments en vrais contes de fées et transformer un dîner en voyage sur les cartes des délices. A mon avis, les gens n’auraient plus aucune raison d’émigrer au Canada si tout le monde pouvait cuisiner comme cela en Islande » , les brebis, la campagne, les aurores boréales, la mort et la vie. Le paysage, les éléments sont des personnages à part entière du roman, les fjords, les averses de glace, les tempêtes, le froid, la pluie et surtout la beauté des lieux. On est happé par la beauté de la langue, la description détaillée des personnages, de leurs impressions et l’humour enveloppe le tout. Une sensibilité nous effleure, les images se forment dans notre esprit. On sourit, on chante. Un hommage à la lecture, à la découverte, à la curiosité. On se donne le droit d’écouter notre cœur battre la chamade. Jon Stefansson croit au pouvoir des livres, de la lecture et de la musique. Magnifique roman d’amour qui emmène les vivants et les morts dans une immense spirale.
  Coup de coeur
Un roman qu’on voudrait ne jamais finir, une saga familiale qui se déroule de la fin du XIXème siècle à nos jours. On y croise Robert Desnos, Léonard Cohen, Bob Dylan, Pablo Neruda, John Fowles, l’Islande « cette femme comment elle s’y prend pour changer les aliments en vrais contes de fées et transformer un dîner en voyage sur les cartes des délices. A mon avis, les gens n’auraient plus aucune raison d’émigrer au Canada si tout le monde pouvait cuisiner comme cela en Islande » , les brebis, la campagne, les aurores boréales, la mort et la vie. Le paysage, les éléments sont des personnages à part entière du roman, les fjords, les averses de glace, les tempêtes, le froid, la pluie et surtout la beauté des lieux. On est happé par la beauté de la langue, la description détaillée des personnages, de leurs impressions et l’humour enveloppe le tout. Une sensibilité nous effleure, les images se forment dans notre esprit. On sourit, on chante. Un hommage à la lecture, à la découverte, à la curiosité. On se donne le droit d’écouter notre cœur battre la chamade. Jon Stefansson croit au pouvoir des livres, de la lecture et de la musique. Magnifique roman d’amour qui emmène les vivants et les morts dans une immense spirale.